Selon l'observatoire des inégalités les filles réussissent mieux à l'école mais les garçons sont plus nombreux à obtenir un doctorat.
Conditionnées depuis leur tendre enfance à devenir la parfaite ménagère; les femmes modernes doivent répondre de façon performante aux exigences du monde du travail. L'homme quant à lui, chasseur par nature, depuis la nuit des temps doit apprendre à gérer une maison lorsque la femme part au boulot.
Des transformations au quotidien qui ne se retrouvent pas seulement dans la cellule familiale. En effet, les entreprises connaissent aussi des transformations constantes. Ces transformations s'imposent et les adaptations nécessaires pour ré-établir l'équilibre génèrent des conflits. Pour les femmes la lutte en continu pour transpercer le plafond de verre est devenu banalité. Qu'est-ce que reprochent aux femmes exactement certains hommes qui détiennent le pouvoir d'établir de manière tout à fait naturelle un véritable équilibre entre travail et rétribution, entre responsabilités et promotion, entre compétences et possibilités d'évolution? Malgré les avancement en matière de lois, six entre 1972 et 2008 pour établir une égalité professionnelle entre hommes et femmes ces avancements s’avèrent insuffisants.
Les articles que la loi prévoit dans le code du travail, notamment le L1132-1 contre 18 critères de discrimination peuvent être utilisés comme moyen de dissuasion pour lutter contre la discrimination. Or, la loi ne peut en aucun cas faire le travail de prise de conscience. Une véritable transformation dans le système de pensée de chaque citoyen s'avère nécessaire. Cette transformation peut s'envisager par le biais de la formation à la diversité, non pas comme une formation ponctuelle appelée "sensibilisation" mais plutôt comme une stratégie de l'entreprise.

La diversité dans l'entreprise permet des rapports humains solides et pérennes, elle doit être vécue, ressentie au quotidien au sein de toute structure. La diversité du sexe à tous les niveaux de l'organisation ne peut être que bénéfique. Cependant, tandis qu'outre-atlantique, les femmes sont moteur de la croissance économique du pays, en France elles ne représentent que 17% des chefs d'entreprises selon une étude réalisée par l'Insee en 2008.