La diversité est un concept bien réel, bien que pour certains il n'en soit pas un. Néanmoins, il est clair qu'elle existe dans la société.
Le monde avance à un rythme féroce, dévorant les différences qui enrichissent la diversité qui font de nous des êtres si spéciaux et originaux, différents des autres.

Cet avancement pour le profit en cherchant toujours des profils humains qui se ressemblent, en recherche d'une homogénéité sans tâche fait des victimes. Des hommes et des femmes qui jour après jour sont stigmatisés à cause de leur différence qui dérange ceux qui ne se sentent pas différents.

Depuis longtemps la France n'a pas voulue reconnaître que la diversité de sa population représente des opportunités de progrès dans tous les domaines.
Depuis longtemps certains s’octroient plus de droits que d'autres.

Jean Guitton disait: "La couleur est la gloire de la lumière". En étant d'accord avec lui je dirais que la diversité est un arc-en-ciel de compétences.

lundi 19 septembre 2011

La violence

La violence est présente au quotidien comme quelque chose de banal. La violence n'est pas seulement l'acte de frapper. Crier par exemple est une forme de violence car celui ou celle qui crie veut s'imposer.  L'écrivain français Gao Xingjian dit "L'homme ne crie que lorsqu'il ne comprend pas, celui qui a crié n'a rien compris".
Celui ou celle qui râle, qui insulte, qui frape, qui exige..., le fait parce que tout le monde le fait et donc c'est normal. De même un enfant qui est critiqué apprend à critiquer. La critique destructive est une forme de violence qui génère amertume.
Se justifier en disant "je suis comme ça", "on m'a toujours appris comme ça" reflète notre adhésion à un système de pensée qui nous dépasse car nous agissons par habitude et non pas avec conscience. Apprendre à maîtriser ces habitudes demande du temps, des efforts et de la patience.
L'éducation est une affaire de tous les jours.

mardi 23 août 2011

8ème Congrès International de l'Union Européenne de Systémique


Le 8ème Congrès International de l'Union Européenne de Systémique se tiendra à Bruxelles entre le 19 et le 22 octobre 2011.Les trois thèmes principaux de l'Approche systémique de la diversité sont:

  • Pensée systémique, transdisciplinarité et diversité.
  • Crises et réponses systémiques.
  • La diversité et les approches systémiques au service de la société.
A cette occasion le Professeur Christian de Duve, Prix Nobel de physiologie ou médecine fera la conférence inaugurale sur "Le poids du passé sur l'avenir du vivant".

Plus d'information sur le site www.systemica2011.eu


samedi 26 février 2011

L’Internet : ma liberté de mentir


Mensonge et vérité, deux réalités si contraires et si proches à la fois que nous avons parfois un peu de mal à reconnaitre l’une et l’autre. « Le mensonge fait du mal… la vérité aussi ». Kan
Pourquoi on ment? Qu’est-ce qui nous y oblige ? Si le mensonge n’existait pas qui prendrait sa place pour nous défendre ? Le courage est-il révolu ? Dire que l’on est différent de ce que l’on est vraiment, pourvu qu’on ne nous voie pas, n’est pas nouveau. Ce qui l’est c’est qu’avec Internet tout est possible, depuis des années notre "génération X" a compris que la technologie et plus particulièrement l’Internet, leurs donnait accès à tout, et ce sans le moindre effort. C’est l' un des paradoxes de la complétude l’autoréférence: l’émetteur et le récepteur sont conditionnés par le canal, les informations ne sont pas toujours du savoir, et le sens de ces informations parfois est flou, savoir-être passe surtout par savoir-faire : codes triche, générateurs de mots de passe, téléchargements illicites,…n’est pas toujours utile mais s’avère être le sésame à pas mal de choses.
Quelle est la différence alors entre acheter et pirater ? Il semblerait que pour certains ce n’est qu’une question d’argent que l’on peut avoir ou pas, et pour d’autres la rapidité avec laquelle on a accès à l’objet convoité.
Avec les avancées technologiques, l’Internet nous a permis de voyager, se faire des amis, construire des relations par le biais d’un écran et ce sans bouger. Des interfaces telles Facebook, Twitter ou autres ont aussi permis de rester connectés 24/24. Mais, est-ce nécessaire ? Et si cela est le cas, pourquoi aujourd’hui l’est plus qu’hier ? Le besoin d’être rassuré vient de pair avec le fait que l’être humain ne connait pas tout. Ceci veut dire que nous vivons une pseudo liberté, pour être accepté, il faut être connecté. Internet nous a promis la liberté mais nous sommes devenus des prisonniers atteint du syndrome de Stockholm.